Les sols sont toujours à dominante calcaire et très variés. Ils sont soit constitués d’éboulis au pied des collines et des falaises, soit d’origine glaciaire, argileux parfois graveleux.
Dans cette belle région accidentée appelée « Jura méridional » par les géographes, les vignes sont installées entre 220 et 550 m d’altitude. Le point culminant, le Grand Colombier (1509 m), livre un vaste panorama sur les Alpes, depuis la Suisse jusqu’au Dauphiné.
Avec la complicité d’un climat favorable et de cépages adaptés, la magie s’opère lentement et le vignoble offre à son tour de lourds grains sombres ou dorés.
Onze cépages au total peuvent être utilisés pour élaborer les vins du Bugey (pour le détail, voir le cahier des charges).
Selon les terroirs, il sera plus ou moins rond ou vif, souligné par une pointe de minéralité, des notes de poire, d’ananas et d’agrumes. Toujours charmant.
On la retrouve dans l’AOC Roussette du Bugey. Elle dévoile une palette aromatique riche et surprenante. A boire si possible après deux ans de bouteille.
Sa qualité principale, c’est la simplicité avant tout. C’est un vin frais, léger, enthousiaste, agréable et fruité.
Parfois discret au nez, il se caractérise en bouche par sa générosité tonique. Du cassis, de la cerise et du poivre, un souffle d’humus. Si élevé en fût, il saura prendre patience pour acquérir profondeur et structure.
Ses arômes parfois sudistes désarçonnent. Un nez de cerise, de cassis, un peu de laurier frais et de réglisse, parfois de la violette. Générosité et tanins racés apportent structure et souplesse.
Cépage noir originaire du Jura qui peut entrer dans la composition du Cerdon. Lui apporte structure et épices.
Souvent le reflet d’anciennes complantations, sont utilisés dans l’élaboration des bruts.