Avec Pâques en ligne de mire, penchons-nous sur les accords vins & chocolat. Le mariage peut être remarquable, car le chocolat, comme le vin, cache une palette aromatique au spectre large et des terroirs qui tatouent chacun leur singularité au cœur des fèves. Vin du Bugey, chocolat : deux ingrédients, une panoplie de possibilités.
Chocolat Noir
En Bugey, les vins effervescents ont la côte. Sur la première marche du podium : l’AOP Bugey Cerdon naturellement. Si la coutume veut qu’il accompagne la galette bugiste, il se révèle un formidable partenaire pour le chocolat noir. Son effervescence gourmande et ses notes de fruits rouges, groseilles, fraises, framboises, jouent les accords de contraste avec l’amertume des chocolats riches en cacao. Puissance et douceur : le mariage fonctionne. On image facilement le Cerdon sur des grands crus de terroir, comme Madagascar, où les fèves de cacao donnent des chocolats fruités bien équilibrés. Et si le chocolat noir cache déjà des éclats de fruits rouges, l’association touche et fait mouche.
Chocolat lait
Plus doux puisqu’il intègre du lait et davantage de sucre, le chocolat au lait est tout indiqué avec l’AOP Bugey Brut Montagnieu. Accord de complémentarité, les deux jouent la carte de la douceur. Avec sa bouche fraîche et ses notes un peu beurrées, florales aussi, l’AOP Bugey Brut Montagnieu prolonge jusqu’à la dernière bulle la rondeur crémeuse du chocolat au lait.
Chocolat Blanc
Pétillant aux arômes et au bouquet très subtils, le Bugey Brut Méthode traditionnelle aime la douceur du chocolat blanc qui accompagne bien sa délicatesse. Le sucre étant un exhausteur naturel de goût, le chocolat blanc joue ici les catalyseurs pour les notes élégantes et aériennes de l’AOP Bugey Brut. Un accord tout en finesse.
Le Marc du Bugey, l’atout cœur des chocolats à la liqueur
Noir, lait ou pourquoi pas blanc : avec le Marc du Bugey, tous les coups sont permis ! L’eau-de-vie de Marc du Bugey détonne avec ses notes de vanille, de moka et un son goût toasté issu du vieillissement en fûts de chêne. Résultat, le marc fonctionne à merveille avec le chocolat, qu’on le cache sous une fine couche de sucre cristallisé enrobée ou bien dans des ganaches aromatisées. La puissance de l’eau-de-vie vient comme une première vague, vite adoucie pour la rondeur beurrée du chocolat. Dans le Bugey, les chocolatiers l’ont adopté. Et pas besoin d’attendre Pâques pour les déguster !